dimanche 3 mai 2009

Ribeira & Plataforma

Après avoir un temps songé à aller à Itapua, j'ai, sur les conseils de mes hôtesses, finalement pris le chemin du quartier de Ribeira, plus enfoncé dans la baie. Lorsqu'on y arrive en bus - d'autant que je me suis arrêté avant le terminus - rien ne laisse présager ce beau cadre. Dans le prolongement d'une petite rue, j'aperçois un bout mer, je m'y dirige et voilà un long front de mer bordé d'une plage (praia do Bugari) d'une quinzaine de mètre de largeur. Les gens sont assis à des tables à même la plage, sirotant de la bière fraîche, à gauche un groupe joue une partie de foutcheball. Alors que 15 minutes plus tôt j'étais dans la ville, ses bruits et son agitation, une certaine nonchalance semble règner ici. Je remonte le front par la droite, une succession de terrasses de bars-restaurants apparaît, mais toujours cette espèce de langueur. Plus loin j'arrive dans une marina paisible. Des enfants jouent sur une épave. Une navette maritime rejoint un quartier en face, je me décide à l'emprunter.C'est un quartier pauvre que je découvre, Plataforma. Pourtant toujours cette impression de douceur de vivre malgré tout, j'y fais un tour pendant 1 heure et reprends la navette en sens inverse. Je continue ma promenade dans Ribeira, les petites rues derrière la plage, partout des gens dehors, qui discutent, qui mangent, qui boivent, de certaines maisons sort de la musique - brésilienne bien sûr.Enfin je retrouve le front de mer et ses terrasses, je m'arrête à l'une d'entre elles, c'est le moment que choisi le ciel pour déverser une averse bien lourde. Bon timing ! Du coup je commande du casquinha de siri (une préparation au crabe) -, muito bom, accompagné d'une délicieuse caïpirinha, le petit verre près de celle-ci (voir photo) contient une mixture redoutablement épicé ! Mon palais s'en souviendra longtemps… Le tout pour 12 réals (environ 4 euros).18h30, je reprends le chemin du retour -un peu galère les bus pour rentrer -, très bonne journée, découverte d'un quartier populaire peu fréquenté par les touristes non-brésiliens, vraiment à conseiller. Coup de cœur… Dernier clin d'œil, JC Decaux a encore du boulot et devra faire preuve d'imagination pour conquérir le marché bahianais du mobilier urbain !

A demain… Até amanha…

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